Archive for janvier 2009

Ferme Tes Yeux

Ferme Tes yeux.
 
 

Ferme les yeux
Oui toi !
Toi qui me lis
Ferme tes yeux
S’il te plait !

Imagine toi

Dans ce rêve
Celui qui longtemps
Tu as laissé tourner
Dans ta tête.

Que vois-tu ?

Tu te vois heureux(se)
De parcourir les contrées
Que tu as longtemps désiré

Voulu à tout jamais.

Que fais-tu ?

Tu arpentes les rues
A aider les plus malchanceux
Tu fais de ta vie
Un chant à la vie

Pour les autres.

 

 Oui continue

A fermer tes yeux

Continu ton périple

Dans ce rêve

Qui n’est peut-être

Pas si éloigné que ça.

 

Ferme les yeux
Oui toi !
Toi qui me lis
Ferme tes yeux
S’il te plait !

 

Imagine-toi

Sur une ile

Sans rien,n’y personne

Te sentirais-tu triste,

Ou bien ravi de ce bonheur

Sans les emmerdements de la vie

De tous les jours ?

 

Le rêve est accessible

À qui veut le prendre

A bras le corps.

Le rêve est dans la tête

Un chouette moment de solitude

Rien qu’à nous.

 

Oui toi,

N’empêche pas ton imagination

N’entrave pas les longues routes

De ses endroits féériques

Laisse-toi guider

Vole vers où le bel oiseau t’emmènera.

 

Ferme les yeux
Oui toi !
Toi qui me lis
Ferme tes yeux
Et voyage au plus profond de toi.

 
Paul Andrews
écrit le 30/12/2008 

?

?
 
 
…Et de ce point d’ interrogation
des fois on attend
juste une réponse
qui en vain
se laisse attendre.

Et l’ on recommence à se poser
un tas énorme de questions
pour qui
pourquoi
 comment ?
La vie est ainsi
nous et nos interrogations
qui restent souvent
comme un point de curiosité
dans notre tête.
Et il reste en suspension un temps
jusqu’ au moment de tomber
sans prévenir
avec une réponse 
sur le bout de notre langue.
 
…Et de ce point d’ interrogation
des fois on attend
juste une réponse
qui en vain
se laisse attendre.
 
Paul Andrews
écrit le 26/12/2008

Crois-Tu Vraiment ?

Crois-Tu Vraiment ?

 

 

Crois-tu vraiment

Que toutes les histoires

Ne peuvent être que rêves.

 

Je te demande seulement

De m’écouter et de t’asseoir

Aussi baisser ton glaive.

 

Entend les simples mots

Qui viennent de ton cœur

Ceux qui te transporteront en un autre temps.

 

Crois-tu vraiment

Que chaque étoile

Meurent un jour dans le ciel.

 

Je te demande seulement

De t’asseoir et de les regarder

S’envoler vers l’éternité.

 

Entend le son Qu’elles font  

De leurs ailes magiques

Lorsqu’elles prennent route ensembles.

 

Crois-tu seulement

Que la nuit noire

Ne fait peur qu’aux petits enfants.

 

Je te demande seulement

D’ouvrir tout tes sens

Et d’être à l’affut à chaque instant.

 

Voit plus loin

Que tes yeux ne voient

Réalise juste que tu es toi.

 

Crois-tu encore

Que toutes les histoires

Ne peuvent être que des rêves.

 

Je te demande de bien croire

Que les plus beaux songes

Peuvent être parfois de véritables cauchemars.

 

Mais aussi que la lumière qui sort de nous

Nous guidera vers un amour

Qui dépassera la pureté d’un chacun.

 

Paul Andrews

Ecrit le 21/12/2008

Sans Un Dernier Au-revoir.

Sans Un Dernier Au-Revoir.
 
 

L’amour toujours
Existe t-il

Vraiment
Pour toujours.


J’voudrais bien le croire
Un intime espoir
Un amour sans
Un dernier au-revoir.


Mais le temps
Lui-même nous dira
Si longtemps
On aimera.

 

Peut-être même

Que nos draps

Se souviendront encore

De nos tendres ébats.

 

L’amour à perte

J’en veux pas

Je quête plutôt pour

Un amour sans un dernier au-revoir.

 

Un

Amour

Sans

Un

Dernier

Au-revoir.

 
Paul Andrews
écrit le 20/12/2008

Sur Mon Coeur.

Sur Mon Cœur.

 

 

Oh mon amour

Pose ta tête

Sur mon cœur
Chaud et moelleux
Il est comme

L’oreiller

Sur lequel tu pourrais

T’endormir.

Dans les nuits

Enchantées

Sur lui,

Tu te laisseras

Porter

Tu te laisseras

Prendre

À son doux

Son mélodieux.

 

Lorsque tes nuits

Seront agitées

Tu l’entendras

Battre

Il calmera

Ta cavalcade

Et tu t’endormiras

Tout contre lui.

 

Oh mon amour

Pose ta tête

Sur mon cœur
Chaud et moelleux
Il est comme

L’oreiller

Sur lequel tu pourrais

Te reposer.

 

Chaque soir

A tes cotés

Mes yeux luisent

Je me laisse aller

Tel un navire

Sur la vague

Qui se laisse

Glisser.

 

De tes nuits

Tragiques

Mon cœur viendra

Tu t’apaiseras

Et tu rêveras

Entendre

Une douce sérénade

Blotti dans mes bras.

 

Oh mon amour

Pose ta tête

Sur mon cœur
Chaud et moelleux
Il est comme

L’oreiller

Sur lequel tu pourrais

Te reposer et paisiblement t’endormir.

 

Paul Andrews

Écrit le 29/12/2008

Un Geste Simple.

Un Geste Simple.

 

 

Un geste simple
Celui de donner
De tendre la main.

Un geste pour rien
Pour réconforter

Donner un peu d’amour

À ceux pour qui

La vie a mis un frein.

 

Un simple geste

Comme une caresse

Un beau matin.

 

Un geste pour l’un

De qui ses proches l’ont abandonné

Un soir près du train

Et pour l’autre

Qui n’a plus un sou pour s’acheter du pain.

 

Un geste simple

Un petit moment

Partage d’intimité.

 

Un geste de protection

Un instant de votre vie

Pour ceux qui n’ont plus de maisons

Comme une envie simple

De protéger en cette froide saison.

 

Un simple geste

De donner et de tendre la main.

 

Un geste simple

Comme une caresse, un beau matin.

 

Un simple geste

Un petit moment d’intimité partagée.

 

Un geste simple

En toute générosité.

 

Paul Andrews

Écrit le 13/12/2008

Même Les Fous.

Même Les Fous.
 
 

On a tous

Un démon 
en notre intérieur
ne le laissons
pas sortir

Surtout.
Même les fous
peuvent être doux.

 

À l’approche

Des vieux loups

Ils s’accrochent

À la roue

De ce chemin perdu

Celle qui 

Les fera avancer

En cette noire forêt.

 

En mille morceaux

Leurs têtes explosent

Comme si

Un marteau

Était venu les frapper

La fiche en miettes

Et les rendre

Sans choses.

 

Même les fous

Ont une âme

Elle est perdu sous

L’amas de folie

Parfois calme

Ils peuvent être

Aussi doux, aussi pur

Que l’agneau naissant.

 

Plein de reproche

On voudrait tordre le cou

A ses gens,

Un brin fêlé.

Ils ne savent pas

Ce qu’ils font

Des petites voix retentissent

Au fin fond d’eux même.

 

Mais savez-vous que

Même les fous

Peuvent être doux

Une lueur de lucidité

Quelques fois vient en eux

Sans prévenir

Et faire le temps d’une seconde

Des gens comme vous et moi. 

Paul Andrews
écrit le 13/12/2008

Une Envie

Une Envie.

 

 

Une envie

D’aimer
une simple

Envie
rien d’autre.

De vous prendre

Dans les bras
de toucher 

Votre sourire
du bout de mes lèvres.

Une envie juste une envie
comme celle de continuer

D’apercevoir
cette pureté 

Dans le blanc de vos yeux.

 

De vous susurrer

De tendres mots

Sans prononcer

De ma bouche

Aucun son, aucun mot.

 

Une envie

De savoir

Le pourquoi

Sans vraiment

Vouloir de réponses.

 

De chaleurs humaines

Pour réchauffer

Votre corps

Froid par les hivers

Longs et rigoureux.

 

Une envie

De simplement dire

Dors paisiblement mon amour

Je suis là, je veille 

Tout près de toi.

 

Une envie

D’aimer
une simple

Envie
rien d’autre.

 

Paul Andrews

Écrit le 12/12/2008

La Mer, Les Vagues Chavirent…

 

La Mer, Les Vagues Chavirent…

 

 

La mer et ses profondeurs
ont plongé nos enfants
dans ce bain de sang
ils n’en avaient pas peurs.

les vagues
et les courants
les ont entrainé dedans
rejoindre leurs frères de cœur.


chavirent nos bateaux
loin des rivages
loin des sables chauds.

chavirent nos rafiots
qui font ravages
dans les courants chauds.

la mer et ses mystères
ont enseveli nos pères
la mer est un mystère
pour certain c’ est comme une guerre.

les vagues
emportent les inertes corps
rejoindre les sables
au plus près des ports.

chavirent nos bateaux
loin des rivages
loin des sables chauds.

chavirent nos rafiots
qui font ravages
dans les courants chauds.

la mer
me fait bien peur
elle en a semé
tant de malheurs.

Les vagues
énormes et violentes
s’échouent dans un fracas
tourment.

chavirent nos bateaux
loin des rivages
loin des sables chauds.

chavirent nos rafiots
qui font ravages
dans les courants chauds.

Paul Andrews

Ecrit le 11/12/2008

Un Soir De Pleine Lune.

Un Soir De Pleine Lune.
 

L’encre
Du papier jaunit
D’un jour ancien
S’était effacé

Pour ne plus être

Lisible aux hommes

Qui voulaient lire

Le message, qui dans

Le livre, était inscrit.

 

Alors l’idée

Vint à un homme

De réécrire

Sa propre version

D’après le titre

Qui était inscrit

Sur la couverture

De l’ouvrage :

" Un Soir De Pleine Lune".

 

L’encre

Fit son chemin

Sur la vieille reliure 

Avec l’aide

De la plume

Tenu par l’homme

Qui, dit en passant

Était assez adroit

Par les bons mots choisis…

 

Un soir de pleine lune

Monseigneur Crapouille

Parcourut les rues

Aux odeurs de

Fraiches andouilles.

 

A sa bouche,

Un cigare fume

De sa poche qu’il fouille

En sort une

Lame au contour de rouille.

 

Le sieur Crapouille

L’appétit venant

Stoppa se restaurer

À

"L’imposante Gargouille".

 

Pendant que repas se fit

L’étrange mister

Ne quittait pas

Les sombres pensées,

Qui de sa tête,sortaient.

 

Mister Crapouille reprit

La vieille ruelle de terre

Que

Tout à l’heure,

Il avait quitté.

 

Il observait, épiait

Les moindres recoins

Sans trop

S’éloigner

De son chemin.

 

Quand tout à coup,

Il aperçut,

Près de là

Une demoiselle aux bas de soie

S’avancer en sa direction.

 

Tel un démon

Se jeta sur la jolie passante

Et lui trancha le cou

À l’aide de son couteau

Couleur rouille.

 

Monseigneur Crapouille

Sans prendre panique

Et jambe à son cou

Resta un bon moment

Près de la dépouille.

 

L’air de rien,

Il s’en alla

Le sourire aux lèvres

Sans que personne ne vit

Son drôle de manège.

 

Bien malheureusement,

Il ne fut

Aucunement

 Inquiéter

De ce qu’il fit.

 

L’encre

Sur le livre réécrit

Avait

Pratiquement

Déjà séché.

 

Il restait

À l’homme

De signer

D’avec sa plume

Son nom d’auteur.

 

Il le parapha par :

Monseigneur Crapouille.

 

"Un soir de pleine lune

Monseigneur Crapouille

Parcourut les rues

Aux odeurs de

Fraiches andouilles…"

 
Paul Andrews
écrit le 06/12/2008