Archive for janvier 2010

Matelot Des Mots. Merci Fabrice et Rachel

La chanson "Matelot Des Mots"

en écoute sur le médiaplayer du blog.

 

Matelot Des Mots.

 

 

Écrivant des poèmes, depuis ton plus jeune âge,

Une kyrielle de thèmes glissant sur les pages.

 

Tu as parcouru les mers

D’écritures, ton repère.

Et l’encre s’est posée

Sur la toile éphémère.

 

Blog-trotteur cherche l’inspiration

Au gré des vents

La voile gonflée vers l’océan

Chavirant d’émotions

De tes mots !

 

Sombrant dans la détresse

Déferlent des flots de maux,

Surfant sur l’allégresse

Des vagues ondulent à fleur de mots.

 

De la rade de Brest en passant par Dialogues

Exprimer tes pensées à travers ton blog

Transporter tes textes aux mille et une saveurs

Dans nos âmes les réflexes d’aimer toutes ces douceurs.

 

Blog-trotteur cherche l’inspiration

Au gré des vents

La voile gonflée vers l’océan

Chavirant d’émotions

Matelot !

 

Écriture: Brice Denis et Rachel (Nénuphar Breizh) .

Composition et interprétation: Fabrice Denis.

 

(Chanson en écoute sur le médiaplayer du blog)

 

Bonne visite chez Fabrice et Rachel : 

 

 

Un super grand merci à vous deux, Fabrice et Rachel

Pour ce superbe beau et grand cadeau pour fêter mes 37 années.

Vous avez su avec merveille conjuguer vos deux talents…

Je suis très touché de votre geste d’amitié, de vos mots à mon égard.

Et oui, cela valait bien le coup d’attendre un peu…! lol

Encore merci à vous deux.

Bisous.

 

***************

Je tiens à vous remercier vous tous aussi

Qui m’avez témoigné vos marques de sympathie et d’amitié

Par vos billets, vos commentaires, vos images déposées ici et

Vos diverses cartes virtuelles reçues via mail.

Merci à tous le monde.

Bisous.

 

MERCI.

Excusez-moi par avance de mes peu de visites ces derniers temps.

Merci de votre compréhension…

A très bientôt ici…ou…ailleurs

Dans le virtuel…ou…bien dans le réel.

 

.Gaël.

La Mariée Du Ciel.

La Mariée Du Ciel.

 

La dame blanche

Et sa longue robe

Au sol qui traine

Dans le bleu du ciel

Tel un fantôme

Elle avance son chemin

Lutte contre les vents

Qui voudraient la disperser

La faire s’évanouir

Et à jamais rencontrer

L’amour qu’elle voudrait

Tant approcher et convoiter.

On dit d’elle, qu’elle

Est aussi méchante

Qu’une sorcière

Je ne peux y croire

A ces nombreux racontars

Qui ont fait d’elle,

Une légende

Elle est la blancheur

La pureté incarnée

Celle qui sans le savoir

Je recherchais depuis

Bien longtemps.

Pour elle, je me ferais

Changer en un sublime

En un bel oiseau

Et je monterais haut

Dans ce ciel bleu

Je voyagerais

Et lutterais

Dans ces bras

Afin que le vent

Ne la détruise pas.

La dame blanche

Est sa longue robe

Au sol qui traine

Dans le bleu du ciel

Mes yeux pétillants

Et luisants

Voient en elle

L’énigmatique et

Resplendissante

Mariée du ciel.

 

Paul Andrews

Écrit le 30/11/2009

 

 

Je tiens à remercier Brice Denis (Fabrice)

de son autorisation à utiliser
cette splendide photo-nuageuse qui
m’ a inspiré ce texte.
 
Merci à toi Fabrice, pour ta vision photographique
Sur les blancs moutons de notre ciel.
 
N’ hésitez surtout pas 
à lui rendre visite sur son blog
de photographie,de musique et de bons mots.
 
 http://bricedenis11.spaces.live.com/

Appel À La Vie.

A toi Denise B.

 

Appel À La Vie.

 

De ma mystérieuse

Bretagne

J’en appelle

Aux forces

Pleines de vie

Aux fées, aux lutins

Et autres créatures

Venant de galeries

Et autres souterrains.

 

Sortez, venez à moi

Prions et faisons ensemble

Reculer le mal qui a pris

Possession du corps

De la princesse.

 

J’en appelle à vous

Oh mon merveilleux

Merlin

De sonner la trompette

D’appeler les animaux

Qui peuplent Brocéliande

Et autres endroits

Magiques

En terres celtiques.

 

J’en appelle à vous

Nombreux poissons et

Monstres des mers

A vous, qui vous abritez

Dans mon océan salé

Au large du Finistère.

 

Sortez, venez à moi

Liez vous à nous

Dans le combat de la vie

Dans cette prière

De la renaissance.

 

Que l’Ankou

Recule de deux pas

À chaque louange prononcée

Et une fois pour toute

Qu’il abaisse sa faux

Qui a dérobé multiples vies

De Bretagne et de France

Jusqu’aux froides et lointaines

Contrées québécoises.

 

J’en appelle à vous

Et à votre bon cœur

Qui fera renaitre la princesse

Du mal que les démons

Du mauvais sort,

Lui ont jeté.

 

Sortez,

Venez à moi

Priez et liez

Vous à nous

Peuples du monde.

 

Prenez la main

Bouillonnante de ce

Disciple du malin

Et envoyez le valser

Une dernière danse

Jusqu’ au fond de son

Ultime demeure

Pour que survive

La princesse de cœur.

 

Paul Andrews

Ecrit le 27/11/2009

…Et Toutes Mes Dents.

…Et Toutes Mes Dents.

 

Il y a vingt ans,

J’avais dix-sept ans

Dix-sept ans et

Toutes mes dents

Des rêves en tête,

En quête de rêves.

La peau de mon visage était douce

Comme celle d’un grand bébé

Maint’ nant, elle est à moitié rasée

Et j’m’en fous de qui, cela peut gêner.

Il y’ a vingt ans

J’avais dix-sept ans

Dix-sept ans de vie imparfaite

Mais c’était la mienne

De chienne de vie

Et pour rien, j’voudrais

Y changer mon passé

Elle a fait de moi celui

Qui se montre à présent à vous.

Ils sont passés où mes dix-sept ans ? 

Comme parti en fumée…

Tu m’étonnes vu la tonne de

Nicotine que j’ai bien pu avaler

Que mes poumons n’ont

Même pas recraché.

Vingt années de fortes

Boissons ingurgitées

Histoire parait-il de me

Réchauffer les soirs d’hiver

Mais en réalité, c’est juste parce que

Je ne peux plus m’en passer.

Il y a vingt ans,

J’avais dix-sept ans

Dix-sept ans et

Toutes mes dents

Des rêves en tête,

En quête de rêves.

Dans la nature, mes rêves

Merveilleux se sont évanouis

Dans la rue, ils ne m’ont pas suivi.

Si j’avais été un songe,

J’aurais surement fait la même chose

Les miens sont restés sur le trottoir et

Je n’ai pris la peine de

Leurs parler, ni de les rassurer.

Alors sans aucun regret,

Les bougres, ils m’ont abandonné.

Vingt années sans plus d’rêves,

Sans goutte d’espoir

Juste une énorme goutte

D’un gros rouge dégueulasse

Que la manche hebdomadaire

A permis de pouvoir m’acheter.

Vingt années de galère

Sans mère, ni père, sans savoir

S’ils sont encore de ce monde.

Les malheureux ont dû me pleurer

Leurs chaudes larmes ont dû les noyer

De mon départ sans crier gare.

J’ai franchi la porte,

Je suis parti sans me retourner

Sans adieu n’ont plus à ma vieille mémé

Et tout ça pour qui, pourquoi ?

Parce que j’en avais marre

Un ras-le-bol d’une vie

Pépère et bien rangé

Je ne voulais en rien être

Un petit être humain super-formaté

J’ai choisi de tout quitter,

Ailleurs, vouloir renaitre.

C’était, il y a vingt années de ça

Maint’ nant j’en ai trente-sept

Trente-sept ans et

Toutes mes dents

Des rêves en tête :

Plein j’en avais

En quête de rêves :

Il me reste plus qu’à les reconquérir.

Mais au fond, qui pourra me dire dans

Vingt ans où et celui que je serais… ?

 

Paul Andrews

Écrit le 20/01/2010

 

Merci à toi Gigi pour cette magnifique création

Ainsi que les autres offertes

Sur ton billet qui me fête aujourd’hui !

 

Légère précision sur ce texte

Que j’ ai écrit pour mes 37 ans

Ce texte, je le dédis aux personnes

Qui comme moi, aujourd’hui ont 37 ans

Mais qui malheureusement fêtent

Leurs anniversaires dans la rue, tout seuls

Au lieu d’être entouré de personnes aimantes

Dans un foyer accueillant et chaud

Dans la froideur de l’ hiver.

Un texte pour faire réfléchir sur

Notre bonne place dans la société

Alors que bien d’autres survivent et

Crèvent dans l’ ignorance la plus totale.

Je ne sais pas comment vous allez percevoir ce texte exactement

Mais voilà le message que je voulais faire passer par ce texte !

BB.

BB.

 

Ce sont deux petites

Lettres de l’alphabet

Qui vivent ensemble

Sans se prendre le nez.

Un jour, elles croisèrent

Les deux adorables D

Elles firent alors

Amis-amis avec DD

Les boulangers du quartier.

Passèrent par là

Les deux G

Les Gérard de l’immeuble

D’à coté

Ils rigolèrent bien fort :

« Iiiiiii ! Iiiiiii ! Iiiiiii ! »

De voir les B et les D

Sans bulle accrochée

Dans leur jolie case colorée.

Alors s’en viennent en roulant

Les JJ, les Ginette

En bicyclettes

Et foncèrent dans

Le tas de GG

Qui tombèrent la tête

La première

Et même leurs fripons-nez

Sur un KK

Qu’était posé là.

Ramdam dans le quartier

Après quelques

Oo ! Oo ! Oo !

Et petites bousculades

Arrivèrent pour calmer

Tout le monde

Les deux P

Les PP et leurs

Sœurs siamoises SS.

Explications sur explications

Longtemps plus tard

Après réconciliation

Autour d’un verre

Une pétillante boisson

La jolie troupe lettrée

Alla danser au son

Couleur chaude et joyeuse

De la musique reggae

De leur ami TT.

Les D, G, J, P et S

Dansèrent toute la nuit

Tandis que les BB

Rentrèrent calmement

Dans leur appartement

Et dormirent comme

Deux gros bébés.

 

Paul Andrews

Ecrit le 25/11/2009

Destin.

Destin.

 

 Ah ce fameux

Destin

Qui nous attend

On aurait

Bien voulu

En avoir

Des bribes

A notre 1er

Jour de vie.

Il est là

Devant nous

Ce destin

On le fait vivre,

Avancer

En même temps

Que nos pas

Qui l’un

Après l’autre

Foule la terre

De nos ainés.

Ah ce fameux

Destin

Parfois il peut

Nous faire

Un sacré tour

De chien

Mais on ne peut

Rien y faire

Que ce soit

Par le positif

Comme

En négatif

Et j’entends

À chaque fois

Parler, dire, murmurer

"C’est le destin

Mon pauvre Lucien !"

Ne m’en parle

Pas de ce

Destin

S’il était vraiment

Dans ma main

J’en ferais une

Belle envolée

Par poignées,

J’expédierais

L’espoir, l’amour, la vie

Et je crierai

Pour vous, pour toi

Au diable,

Les mauvais tours

En enfer,

Les vautours

Qui gâchent

Et sèment

Nos lieux jadis

Paisibles

En nos cœurs.

Ah ce fameux

Destin

Qui peut dire

De quoi sera

Fait demain ?

Qui peut me prédire

La destinée

Que les dieux du monde

Ont programmé

Lors de ma venue

Il y a de ça

Déjà bien

Trop d’années ?

Ah ce fameux

Destin…

 

Paul Andrews

Ecrit le 10/11/2009

PieAno.

PieAno.

 

Pie Ano

Blanche

Et noire

Comme

Les touches

D’un piano.

Pie Ano

Comme

Le son

Qui sort

 Lorsque

Le vent

Souffle

Dans les

Roseaux.

 

Pie Ano

Lorsque

Tu t’envoles

Je m’envole

A la mélodie

Que tu laisses

Par le froissement

De tes ailes.

Pie Ano

En vol plané

Je plane

Avec toi

De par le léger

Bruissement

Qui chatouille

Mes oreilles.

 

Piano

Le musicien

A revêtu

Sa queue

De pie

Pour louer

La liberté

La douceur

De ce

Bel oiseau

Aux couleurs

Noires

Et blanches

Comme

Les touches

De son piano.

 

 Paul Andrews

Ecrit le 08/11/2009

Le Temps Des Anoures.

à Cathy De Paris

Le Temps Des Anoures.

 

Il flotte

Il mouille

C’est la faute

A la grenouille

A trop coasser

La pluie est arrivée.

Toute contente

Elle saute

Et son ami

Le crapaud

Quant à lui

De joie, gigote.

Il flotte

Il mouille

Princesse rainette

Fait la fête

Danse la goguette.

Dans les forêts

Du marais d’Amouille

Continue son chant

Hypnotisant

Pour attirer,venant

D’humides grottes,

Ses éventuels amants.

Il flotte

Il mouille

C’est le beau temps

Celui des anoures

Il flotte

Il mouille…

 

Paul Andrews

Ecrit le 24/10/2009