Archive for août 2010

Mains.

Mains.

 

Une fois deux

Deux petites mains

Cinq fois deux

Dix Petits doigts

Rien que pour toi.

Un plus un

Deux petites menottes

Bien rigolotes

Cinq plus cinq

Dix petits doigts

Pas très adroits.

Quatre divisé par deux

Il ne reste plus

Que nous deux

Vingt divisé par deux

Ça fait dix

Les dix doigts

De nos deux mains

Qui s’unissent.

 

Paul Andrews

Écrit le 03/07/2010

 

Dessin fait par ma fille Wilona

(avec l’aide de sa maman)

Le 03/07/2010

A l’occasion du baptême de son cousin Enzo

le 04/07/2010.

Cœur De Fleur.

Cœur De Fleur.

 

Je t’ai dessiné un cœur

Comme si c’était une fleur

Les verts pétales sur la tige

Se sont étalés comme

Pour un beau bouquet.

De mon pinceau magique

S’est échappé une douce musique

Une forme de Je t’aime

Qui s’est délicieusement posé

Comme un tendre bisou

Sur le bout de ton nez.

Je t’ai dessiné ce cœur

Comme elle est belle cette fleur

Elle remplira nos liens

D’un énorme bonheur

Elle sèmera dans tous les recoins

Notre joie et notre bonne humeur.

 

Paul Andrews

Écrit le 03/07/2010

 

Dessin fait par ma fille Sharyn

Le 03/07/2010

A l’occasion du baptême de son cousin Enzo

le 04/07/2010

Pataud.

Pataud.

 

Pataud malin
Aux petites heures

De la mâtine

Avant son grand festin

Une caresse

De ma mimine.

Pataud en tristesse
Lorgne sur mon pain
Rappelant ma promesse
De lui donner son sien.

Pataud partout

A mis ses pattes

Dans la pâtée

Pataud toutou

Poilu tout fou

Un chien doux

Comme un câlin.

Pataud costaud

Un gros bon nounours

Fort et beau

Pataud lourdaud

Quatre pattes

Les pieds dans le plat

Plein le sol bas.

Pataud tout sourire

À l’heure du sortir
Prendra vite chemin
Jusqu’au p’tit coin.

Pataud enneigé, assis

Sur la butte blanchie

Attend l’autobus
Pour me saluer

De sa truffe marronnée.

Voilà ce que

Pataud fait
Voilà ce que

Pataud est
Pataud est très malin
On l’aime vraiment

Super trop bien.

 

Valérie Ragon et Paul Andrews

Écrit le 09/08/2010

 

 

Je tiens à remercier Valérie,

D’avoir accepté de joindre ses mots aux miens

Pour écrire ce texte sur son chien Pataud.

http://cid-656c46f241fed983.spaces.live.com/

Vous autres qui passez par chez moi,

Rendez-lui donc une petite visite

Là-haut sur son espace perso MSN

Vous trouverez ses mots, sa poésie,une partie de sa vie.

http://cid-656c46f241fed983.spaces.live.com/

Vagabondages.

Vagabondages.

 

Comme un vagabond

J’me laisse entrainer

Dans le flot de la vie

J’laisse mes mots

S’enchainer

Les uns aux autres

Pour l’un comme

Pour l’autre

Que j’ rencontre

Sur mon chemin.

Comme un vagabond

Sans bagage

À qui l’on ne donne

Même pas d’âge

Dans ma vieille besace

Je trimbale ma vie

Dans un grand calepin

Des mots qui

De ma tête s’enfuient.

Comme un vagabond

Sans tête et sans merci

On me tourne le dos

On m’ignore

Même mes maux

Semblent invisibles

La détresse du monde

Se lit à la va-vite

Tourne le monde

Sur les incompris.

Comme un vagabond

Ma route, je poursuis

Mes notes à la pelle

Je les écris.

Comme un vagabond

Un pied, une tête

Dans la fosse commune

J’ laisse trainer

Mes gros souliers

Dans la morte commune.

Comme un vagabond…

 

Paul Andrews

Écrit le 02/07/2010

Le Rocher.

Le Rocher.

 

Par chez moi, il y en a des rochers…

Une fois, il y a bien longtemps

Sur l’un d’eux, je me suis un moment assis

Sa pierre était froide mais

Pas assez pour que je ne la quitte.

Il m’a laissé le temps ce vieux rocher

Le temps que je regarde au loin

Et que je me vois flotter dans les airs

Au-dessus de l’océan vaguelant

Que j’en ai bien cru

Que ma mort était survenue.

Il n’en était rien de cela

Ce rocher, cette pierre qui depuis des lustres

Reçoit les vents violents de pleine face

M’a dit d’arrêter de me lamenter

De voir la vie avec les yeux d’un nouveau né.

Ce corps survolant l’immensité

Était mon double, mes idées noires

J’ai entendu le message de l’ancêtre de pierre

Lui qui sait braver en tout temps

Les bourrasques, les vagues le percutant

Faisant de lui l’être au corps déformé

Celui dont personne, jamais on ne s’en soucie.

Je me suis accroupi,

Je l’ai caressé de ma main

De ma voix tremblante, je l’ai remercié

Je lui ai promis à ce rocher, mon rocher

De lui être fidèle jusqu’au dernier jour de ma vie.

Pendant fort bien longtemps

Mon rocher me donna cette force de lutter

Aujourd’hui à présent survient mon ultime journée

Je suis vieux, les cheveux blancs, les rides marquants.

Cinquante ans après, le roc, lui, est encore debout

Toujours aussi beau, les pieds dans l’eau salé

Luttant encore et toujours, les vents et marées.

Une dernière fois, je suis venu vers lui

Le saluer, le remercier de ma longue vie passée.

Je me suis accroupi,

Je l’ai caressé de ma main tremblante

J’ai cru voir ma pierre pleurer

De ma voix de vieillard, je l’ai réconforté.

D’en haut, je lui ai dit

Mon vieux, des vents je serais ton bouclier

Du soleil brûlant, en ombrelle géante, je me changerais

Tu m’as protégé pendant toutes ces années

Pendant les milliers qui te restent à faire

À mon tour maintenant de te sauver.

Sur lui, je me suis une dernière fois assis

Je me suis vu au loin, au-dessus de l’océan

Je flottais, nageais dans des airs

Sur lui, je m’endormis, j’avais quitté, heureux

Ma famille, mes amis, mon rocher, la vie.

 

Paul Andrews

Écrit le 19/06/2010

 

PS:

Les deux photos qui illustrent ce billet

font partis de mon album personnel.

elles ont été prise le 01/07/2010

en la commune de Lilia-Plouguerneau

à une bonne vingtaine de KM de Brest.